Généralement, lorsqu’on pense à un monstre, on imagine une créature vorace. Cependant, la dernière PlayStation développée par Sony démontre un souci notable pour l’environnement.
Mieux, plus rapide, plus puissante ?
Après des mois de spéculations et une annonce très remarquée, la PlayStation 5 Pro a fait son entrée en France il y a un peu plus d’une semaine. Cette nouvelle version, plus performante que sa grande sœur, la PS5 classique, s’engage à offrir des expériences visuelles et fluides inégalées, que ce soit dans les exclusivités Sony ou les jeux disponibles sur diverses plateformes. C’est du moins ce que promettent les publicités. Cependant, depuis que la console est en circulation, certains gamers ont remarqué des problèmes d’affichage dus à une technologie appelée PSSR, qui, hélas, ne tient pas toujours ses promesses. Des jeux tels que Star Wars Jedi Survivor, d’Electronic Arts, en sont des exemples. La PS5 Pro s’articule autour de ce que Mark Cerny, le cerveau derrière cette console, baptise le « big three » : un processeur graphique haut de gamme, une prise en charge du ray tracing bien plus évoluée que sur les autres consoles actuelles, et ce PSSR, toujours en quête d’une pureté d’image sans pareille, mais avec des résultats parfois mitigés. Ce processus rappelle par bien des aspects le DLSS de NVIDIA et le FSR d’AMD, et repose sur le principe de produire une image de haute résolution à partir d’une image de qualité moindre, ce qui, en théorie, allège la charge de travail du processeur graphique.
Proposée à un tarif assez salé de 799 euros sur le marché français, la PS5 Pro a suscité son lot de critiques acerbes sur les réseaux sociaux. Ce qui accentue la frustration des consommateurs, c’est que pour ce prix conséquent, la console n’inclut pas de lecteur optique. En effet, pour visionner vos Blu-ray préférés, vous devrez débourser 120 euros de plus pour un lecteur externe. La bonne nouvelle, c’est que la PS5 Pro, malgré ses améliorations technologiques, n’augmente pas sa consommation d’énergie par rapport aux anciens modèles.
Prix en hausse, mais une consommation stable
Les spécialistes de Digital Foundry, connus pour leurs analyses pointues concernant le matériel et les avancées techniques dans l’univers des jeux vidéo, ont réalisé divers tests sur la dernier-née de Sony. L’un de ces tests, qui concernait la consommation d’électricité sur des jeux comme Elden Ring et Marvel’s Spider-Man 2, révèle que la PS5 Pro, en mode qualité, consomme autant que la PlayStation 5 Slim tout en offrant une qualité d’affichage supérieure. Digital Foundry souligne également qu’en comparaison avec la PS5 de base, la PS5 Pro se démarque par son efficacité énergétique remarquable, affichant un usage énergétique similaire en dépit des performances augmentées.
D’après des révélations antérieures de Digital Foundry, la console est équipée d’un processeur AMD Ryzen Zen 2 8-cœurs/16-threads couplé à un moteur graphique RDNA, qui délivre une puissance de calcul de 16,7 téraflops, contre 10,23 téraflops pour le modèle PS5 d’origine. À cela s’ajoutent 16 Go de mémoire GDDR6, renforcés par 2 Go de mémoire DDR5 supplémentaires, pour accueillir toujours plus de jeux dans des conditions optimales.
En conclusion, la PS5 Pro est une belle bête qui choisi de mettre les petits paquets, tout en gardant une faible empreinte énergétique – de quoi faire plaisir tant aux joueurs qu’à la Terre!