Un représentant de Bethesda s’est exprimé pour aborder un aspect de Starfield qui a laissé de nombreux adeptes de la franchise insatisfaits. Désormais, la situation est plus claire pour tout le monde.
Starfield: une aventure cosmique qui peine à décoller
Starfield, ce jeu tant attendu, rappelant parfois une fusée qui hésite au moment crucial de quitter le sol. Malgré une série de qualités indéniables, le jeu a laissé nombre de ses joueurs dans l’expectative. Bien que les correctifs aient amélioré de nombreux aspects, enrichissant ainsi l’expérience utilisateur, cela n’a pas suffi à convaincre tous les sceptiques. Le jeu semble manquer une réhabilitation à la manière d’un Cyberpunk 2077 ou d’un No Man’s Sky. Les récentes révélations jettent d’ailleurs une lumière crue sur ce qu’aurait pu être Starfield, et on ne peut s’empêcher de se demander si ces améliorations hypothétiques auraient su séduire un public plus large.
Contributions des créateurs : des confidences parfois amères
Dernièrement, ceux qui ont participé au développement de Starfield ont fait entendre leur voix. Will Shen, le chef des missions, a ainsi discuté de la durée de vie du jeu lors d’une entrevue chez Kiwi Talkz. Mais ce n’est pas la seule figure de Bethesda à avoir été invitée. Dennis Mejillones, l’artiste chara-design, a également partagé ses réflexions lors d’une longue discussion, évoquant plusieurs des titres du studio, y compris ce RPG intergalactique. Ses propos, cependant, risquent de laisser quelques joueurs avec un goût amer…
Mejillones ne cache pas sa déception quant aux décisions prises par Bethesda. Il souligne qu’au sein de projets comme Fallout 76, Skyrim et Starfield, « 90, voire 95 % des problèmes soulevés par les joueurs après la sortie avaient déjà été identifiés lors des réunions de préparation ». Cela trahit une certaine indifférence des dirigeants envers les préoccupations de leurs équipes. Comme le rappelle Mejillones, les développeurs sont eux-mêmes des gamers. Pourtant, leurs feedbacks semblent avoir été ignorés.
L’écart entre la vision artistique et les attentes des joueurs
Cependant, il n’est pas toujours certain que tout ce qui est pointé du doigt par le public puisse être ajusté selon ses désirs. Les équipes de développement possèdent des visions artistiques et techniques spécifiques qui ne sont pas toujours perçues de la même manière par les joueurs. Par conséquent, ce qui a été imaginé pour Starfield ne coïncide pas forcément avec ce qu’attendaient certains fans.
Parmi les questions récurrentes, la direction artistique du jeu apparaît mise en débat. Les passionnés de Fallout espéraient peut-être une esthétique plus audacieuse, notamment sur l’aspect graphique et violent du jeu. Cette dimension aurait certes proposé une autre facette de Starfield. Cependant, pour Mejillones, un tel choix ne convenait pas au projet tel qu’il était envisagé.
Un choix artistique : réalisme ou extravagance ?
L’artiste souligne les complexités techniques engendrées par l’intégration d’un contenu plus violent. Les joueurs devant enfiler divers équipements dans Starfield, il a fallu coordonner un large éventail d’éléments visuels et d’animations. Un ajout gore aurait exigé une charge de travail supplémentaire importante. Bien que les équipes étaient prêtes à relever ce défi, ce n’était pas considéré comme pertinent pour Starfield. Le jeu vise à présenter un univers plus réaliste, contrastant avec l’approche souvent humoristique et extravagante des Fallout.
Parmi les œuvres qui ont inspiré le développement de Starfield, Mejillones mentionne des séries comme The Expanse et Star Trek. Par conséquent, au-delà du défi technique, opter pour une intensité graphique trop prononcée n’aurait pas semblé cohérent pour le jeu. Il s’agit finalement d’une question de cohérence et de la vision du studio.
Et voilà, malgré tous ses tâtonnements spatiaux et artistiques, Starfield s’efforce d’offrir une expérience unique. Peut-être qu’un jour, comme un bon vin ou un astronaute oublié, ce jeu parviendra à atteindre son apogée. En attendant cette renaissance, que l’univers, à jamais, suscite notre curiosité infinie !