Square Enix a pris une position formelle face à une menace préoccupante qui affecte non seulement ses employés, mais également sa communauté de joueurs et de joueuses. La société s’engage à adopter les actions nécessaires pour contrer ce risque.
L’industrie du jeu vidéo sous pression : Une tempête dans un monde virtuel
Les studios de jeux vidéo à travers le globe sont actuellement en ébullition. Plusieurs raisons expliquent cette situation délicate. Difficile d’ignorer les vagues de licenciements qui ont frappé le secteur ces dernières années. Cependant, ce n’est qu’une partie du problème. Un phénomène préoccupant a également pris de l’ampleur récemment, poussant Square Enix à réagir.
L’attrait pour le monde vidéoludique s’effrite-t-il ?
Aujourd’hui, entre précarité et passion, les développeurs et créateurs de jeux affrontent une immense pression. La crainte de perdre leur emploi n’a jamais été aussi présente, d’autant plus que les critiques acerbes des joueurs se font de plus en plus fréquentes. C’est précisément pour contrer ce phénomène déstabilisant que le studio nippon Square Enix a pris position.
Le vendredi 10 janvier, Square Enix a révisé sa politique sur les comportements abusifs de certains « consommateurs », soit les joueurs eux-mêmes. Le studio a souligné que ces actions dérangeantes « empêchent non seulement [leurs] collaborateurs et partenaires de travailler sereinement, mais perturbent également les autres clients ».
En réponse, la société a mis en place une nouvelle réglementation, affirmant qu’elle n’hésitera pas à prendre des mesures appropriées contre toute infraction. Plusieurs comportements seront dorénavant jugés inacceptables par Square Enix, conformément à la législation japonaise.
Un coup d’éclat contre le harcèlement en ligne
Ces dernières années, les cas de harcèlement collectif à l’encontre des studios de jeux sont devenus de plus en plus fréquents. Ubisoft, par exemple, a souvent été au centre de critiques injustifiées, quels que soient ses projets. Un incident particulièrement violent concerne le jeu « The Last of Us Part II ». Pour mémoire, en plus des injures adressées à l’équipe de Naughty Dog, certains fans ont menacé la comédienne Laura Bailey et même son fils, simplement parce qu’ils n’appréciaient pas son personnage.
Face à de telles dérives, la démarche de Square Enix apparaît audacieuse, mais nécessaire. Le studio a, lui aussi, été confronté à des situations de harcèlement graves. Le producteur Naoki Yoshida, impliqué dans « Final Fantasy 14 », avait dû intervenir pour demander aux joueurs de cesser leurs attaques transphobes contre Sena Bryer, la voix anglaise de Wuk Lamat dans le DLC « Dawntrail ».
Désormais, Square Enix affiche clairement son intention de ne plus laisser passer ce type de comportements. Le studio envoie un message fort : ces agissements sont inacceptables. Reste à voir si cette initiative encouragera d’autres studios à suivre cet exemple. Même si traîner en justice des malfaiteurs en ligne reste un défi, il s’agit d’un geste louable et une avancée précieuse.
En somme, le monde du jeu vidéo ressemble parfois à une partie de Tetris : il faut jongler avec les obstacles et les aligner correctement pour éviter l’échec. Espérons que cette action courageuse empilera les briques du changement jusqu’au sommet.