En novembre de l’année précédente, la suite très attendue, Hogwarts Legacy 2, a été dévoilée au public. Cependant, cette annonce n’a pas manqué de provoquer un vif mécontentement parmi les passionnés, en réaction aux récentes décisions controversées prises par Warner Bros. Les stratégies adoptées par l’entreprise n’ont pas reçu l’approbation espérée et ont suscité de nombreuses critiques de la part des adeptes de l’univers magique.
Hogwarts Legacy 2 suscite déjà des débats passionnés
Même si les informations concernant «Hogwarts Legacy 2» sont encore rares, les passionnés de l’univers d’Harry Potter ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la direction potentielle que pourrait prendre ce nouveau volet. Les amateurs de cette franchise emblématique ne souhaitent pas voir intégrer des éléments qui pourraient s’éloigner de l’essence même du premier opus, notamment avec l’arrivée d’une nouvelle série Harry Potter prévue sur HBO.
En 2023, le titre «Hogwarts Legacy», jeu AAA exclusivement solo, a connu un succès phénoménal pour Warner Bros. Games. Cependant, les récentes déclarations du PDG de Warner Bros. Games indiquent un possible changement de cap, avec l’idée d’incorporer des mécanismes de jeux-services et de free-to-play. Cette stratégie, visant à générer des revenus plus constants, n’est toutefois pas du goût de tous.
L’insatisfaction des fans
La communauté des fans n’a pas tardé à manifester son mécontentement face à l’idée de transformer «Hogwarts Legacy 2» en un jeu-service. Cette réaction s’est concrétisée par une pétition sur Change.org lancée le 8 mars 2024. Intitulée sans détour «Empêcher Hogwarts Legacy 2 de devenir un jeu-service», elle a déjà réuni plus de 13 000 signatures. Kevin Malcom, à l’origine de la pétition, exprime le sentiment commun d’une communauté qui souhaite retrouver l’expérience immersive et solo du premier jeu, sans microtransactions envahissantes ni fonctionnalités multijoueur imposées.
Le spectre des jeux-services
Pour le moment, l’avenir de «Hogwarts Legacy 2» reste incertain quant à l’intégration ou non de ces éléments de jeux-services. Il convient de noter que le revers essuyé par «Suicide Squad: Kill The Justice League» pourrait avoir modifié la perception de Warner Bros. Games sur cette stratégie. Plusieurs échecs récents, comme celui notoire d’un certain projet Concord, ont démontré que miser sur des jeux-services peut être une entreprise périlleuse par rapport à la sortie de jeux AAA bien conçus, même si cela nécessite plus de temps de développement.
Espérons que les hauts responsables de Warner Bros. Games prêteront une oreille attentive aux aspirations des fans et travailleront à offrir une suite qui saura répondre à leurs souhaits, tout en maintenant la magie qui a fait le succès du premier volet. Qui sait, peut-être que la potion magique du succès réside tout simplement dans la prise en compte de l’opinion des fans ? Ces derniers semblent, en tout cas, prêts à défendre leur vision jusqu’au bout de leur baguette !