Le développeur responsable de Genshin Impact doit faire face à des conséquences financières considérables. Pourquoi ? En raison d’une pratique qui non seulement suscite de vives critiques mais pose également des problèmes importants. Si cette situation venait à se répéter trop fréquemment, cela pourrait avoir un impact sur le jeu lui-même.
Défis dans l’univers des jeux-service : une compétition redoutable
S’imposer durablement dans le secteur compétitif des jeux-service représente un défi considérable. Les prétendants sont nombreux, mais seuls quelques-uns parviennent à réaliser une percée marquante. Cette situation est régulièrement illustrée par les récents ajustements chez PlayStation, tels que la suppression du projet Concord ou l’annulation d’un jeu lié à God of War. Malgré tout, il existe des éditeurs qui réussissent à tirer leur épingle du jeu, comme HoYoverse, qui enchaîne les succès. Le jeu le plus emblématique de cette série est sans conteste Genshin Impact. Cela dit, même les étoiles les plus brillantes rencontrent parfois des turbulences.
Un passage à la caisse conséquent pour HoYoverse
Une nouvelle annonce de la Federal Trade Commission (FTC) a récemment secoué le monde du jeu vidéo. HoYoverse, le développeur derrière Genshin Impact, a accepté de verser une amende de 20 millions de dollars. De plus, il devra empêcher les achats in-game pour les joueurs de moins de 16 ans sans l’autorisation parentale. Cette mesure vise principalement le système de loot boxes du jeu. Genshin Impact propose en effet des boîtes à surprises où les joueurs dépensent de l’argent réel dans l’espoir de débloquer des personnages rares. Comme le contenu est aléatoire, beaucoup se retrouvent à dépenser bien plus que prévu pour obtenir ce qu’ils désirent.
Le manque de transparence mis en cause
Les microtransactions in-game, couplées à la monnaie virtuelle, sont souvent critiquées pour leur manque de transparence. Elles sont perçues comme des manœuvres visant à induire en erreur les joueurs, en particulier les plus jeunes, sur la réalité de leurs dépenses. Selon Samuel Levine, directeur du Bureau de la protection des consommateurs de la FTC, il est crucial de ne pas balayer ces abus sous le tapis : « Les entreprises qui adoptent ces méthodes peu claires devront répondre de leurs actes si elles bercent d’illusions les joueurs, notamment les mineurs, quant au coût réel des microtransactions ».
Un pas vers un modèle de jeu plus éthique ?
HoYoverse n’est pas la première société dans la tourmente pour de telles pratiques. Fortnite, par exemple, a dû s’acquitter de lourdes pénalités financières. Bien que le système controversé des loot boxes n’ait pas encore subi de réforme radicale, ces actions pourraient amorcer un éventuel changement de cap. Soyons optimistes et espérons que les développeurs trouveront un équilibre entre profit et équité pour leurs utilisateurs. Après tout, le jeu vidéo devrait rester un terrain de plaisir, et non un parcours d’obstacles coûteux. Serait-il possible, un jour, de ne plus avoir à casser sa tirelire pour obtenir virtuellement une épée légendaire ? L’avenir nous le dira, mais en attendant, direction la quête suivante !