Le septième volet de la série Civilization suscite une grande impatience parmi les amateurs, mais il pourrait dépasser le cadre ludique traditionnel pour se transformer en un outil particulièrement captivant. Voici pourquoi.
Le retour tant attendu de la franchise Civilization
La série de jeux vidéo emblématique, Civilization, s’apprête à faire son grand retour avec un nouvel opus intitulé Civilization 7, prévu pour le 11 février sur PC et consoles. Cette fois-ci, le jeu ne se contente pas de divertir : il ambitionne aussi d’éveiller l’intérêt du public, notamment des jeunes, pour l’histoire. Un pari audacieux porté par son historien principal, le Dr Andrew Johnson.
Dr Andrew Johnson, qui jongle entre son rôle de consultant pour Civilization 7 et son métier d’enseignant en histoire à l’université, a une vision claire et novatrice : il souhaite que le jeu devienne plus qu’un simple divertissement, se transformant en véritable tremplin vers la découverte de sujets historiques souvent délaissés.
L’éducation par le jeu : un pari risqué ?
« Les jeunes ne lisent pas assez », déplore-t-il lors d’une entrevue. Mais il entrevoit une solution : « Si jouer avec des figures comme Machiavel ou la reine Amina de Zazzau peut susciter leur curiosité, le défi est relevé. Qui sait, cela pourrait même les inciter à poser des questions telles que : ‘Qu’est-ce que la dynastie Ming ? Et en quoi diffère-t-elle de la dynastie Han ?’ »
Pour le Dr Johnson, Civilization 7 pourrait agir comme une « substance d’initiation » vers l’apprentissage. Bien que le jeu ne remplace pas les manuels scolaires traditionnels, il peut encourager les joueurs à approfondir leurs connaissances en consultant ces ouvrages.
Une immersion historique inégalée
Depuis sa création, la série Civilization a su allier stratégie et exploration historique. Avec ce nouvel épisode, la franchise promet d’aller encore plus loin. En permettant aux joueurs de traverser diverses époques et d’interagir avec des figures historiques captivantes, le jeu offre une double satisfaction : construire un empire tout en s’instruisant de manière ludique.
Ce nouvel opus surprendra les joueurs avec l’introduction de personnages historiques moins connus, tels que la reine Amina, ainsi que des scénarios originaux. Ces ajouts visent à enrichir la diversité culturelle du jeu tout en préservant le gameplay dynamique qui a fait la renommée de Civilization.
Les jeux vidéo, une alternative pédagogique ?
La question se pose alors : les jeux vidéo peuvent-ils réellement contribuer à l’apprentissage ? De nombreux joueurs admettent que la série Civilization a éveillé leur intérêt pour des sujets comme la géographie, l’histoire ou même la stratégie économique. En alliant immersion et exactitude historique, ces jeux proposent une expérience d’apprentissage unique, aux antipodes des méthodes classiques.
En conclusion, si l’avenir de l’éducation devait se jouer avec une manette en main, on pourrait bien voir nos enfants réviser leurs leçons d’histoire en construisant des merveilles du monde un samedi matin. Après tout, si la reine Amina peut elle-même remettre le nez dans les bouquins, pourquoi pas nos chères têtes blondes ?